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Spectateur du conseil communal, Emile réagit face à l’attitude du Président de séance

Pour Emile Kympers, membre du groupe ECA et spectateur des conseils communaux, l'attitude de Dimitri Legasse qui présidait le conseil communal du 12 septembre dernier à Rebecq est difficile à digérer

Emile Kympers, spectateur du conseil communal et membre du groupe politique rebecquois ECA, nous livre sa réaction à la suite du conseil communal du 12 septembre dernier.

Pour rappel, le public était venu en nombre pour connaître la décision des membres du conseil concernant la demande de permis que la société Sagrex avait déposée pour une ouverture de voirie. Une demande de permis liée au projet communément appelé « route de Montagne ».

Ce 12 septembre, le groupe Union avait fait son entrée avec 15 minutes de retard sur l’horaire et avait finalement, après une brève suspension de séance, voté le report du point 3 concernant Sagrex. (Le point 3 du conseil communal du 12 septembre 2019 est disponible à l’écoute en cliquant ici)

Un coup de « théâtre » pour Emile Kympers qui nous livre sa réaction ci-dessous.


Je trouve affligeant le fait d’utiliser des effets théâtraux lors d’un dossier d’une telle importance, et surtout du manque de respect montré par notre majorité envers les citoyens présents.

Oui ce dossier est sensible, oui la majorité se doit de montrer un front commun afin de garder sa crédibilité et oui, il faut venir au front préparé à défendre sa position.

Mais… ce dossier n’est pas neuf, la majorité a, me semble-t-il, eu assez de temps afin de pouvoir accorder ses violons, ces longs palabres d’avant conseil et l’interruption de séance seraient-ils signe d’un désaccord interne insolvable ? Ce report du vote serait-il une nécessité pour Union afin de gagner du temps afin de se mettre d’accord en interne ?

L’argumentation du fait que les amendements ne sont qu’une « déclaration d’intention » alors qu’ils sont actés dans la note de synthèse et seront repris lors du Procès-verbal de ce conseil communal (leur donnant selon moi une certaine valeur contraignante pour le demandeur) ne me semble pas tenir la route.

D’autres détails lors du déroulement ultérieur de ce conseil semblent indiquer certaines tensions. Lorsque par exemple, le fait que Mr Marchetti (Union), en tant que président du CPAS fait l’éloge du travail de Madame Keymolen qui était présidente du CPAS lors de la précédente législature me laisse assez perplexe, lors des conseils précédents, nous avons pu être témoins de certaines tensions entre Mr Marchetti et Madame Keymolen.

Mais le plus affligeant, selon moi, fut l’attitude de Mr Legasse, qui en tant que maître de cérémonie, s’est permis d’inviter de manière assez hautaine les membres de l’assistance à quitter la séance suite à l’abandon du point pour lequel ils étaient venus, puis de se rattraper tant bien que mal en leur disant qu’ils pouvaient quand même rester assister à la suite du conseil communal, car cela est et reste fort intéressant.

Il me semble qu’il est quand même du devoir de notre député local de motiver les citoyens à assister à l’exercice de la démocratie, sinon, quel est l’intérêt d’organiser des séances publiques du conseil communal ?

L’arrivée tardive de son groupe et l’effet théâtral de l’interruption de séance me semblent aussi abonder dans le sens du dédain ressenti par les citoyens présents.

Je ne m’étendrai pas plus sur ce conseil communal, qui ma foi restera l’un des plus symptomatiques du clivage existant entre la classe politique et les citoyens normaux, faire preuve d’un tel manque de sympathie en laissant dans l’expectative des riverains craignant pour le futur de leur village est simplement inadmissible !

Emile Kympers

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Une commentaire

  1. Portrait d’un prédicateur (porteur de parole) vert(couleur de l’espoir,
    Quenast est mon village, j’y suis né et j’y habite depuis toujours
    En mars 2018, j’ai été voir les Rebecquois impactés par un projet de voirie, porteur d’une parole d’alerte mais teintée de la couleur de l’espoir d’un débat public.
    Hélas, pendant un an, la commune s’est cachée derrière le secret du dévoilement par SAGREX, aux seuls édiles communaux, de ce projet de voirie.
    Tous ceux à qui je m’étais adressé, savent maintenant que je n’ai pas menti et se font eux-même une opinion par rapport au projet de route qui met en danger leur santé, leur tranquillité et leur environnement.

    Léon Marie Jadin

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